NOUVEL ARMEMENT DE CHEVALIERS DE FRANCE AU CANADA : PROMOTION 2022 Pour la seconde fois en cinq ans, une cérémonie d’investiture chevaleresque s’est déroulée le 15 octobre 2022 au Canada dans la salle d’honneur de l’Institut Militaire Royal Canadien de Toronto. Cinq Ecuyers ont été armés Chevalier Milès selon l’antique usage de Chevalier à Chevalier, une tradition qui se perpétue. Un rituel haut en couleur placé sous la houlette du Commandeur de l’Ontario, le chevalier Ronald M. Yamanaka, lequel fut secondé par trois assesseurs faisant fonction de Maître de cérémonie, prévôt et de Maître de Maison. Un décorum pavoisé du drapeau tricolore français et des Chevaliers de France. Ce Conseil Magistral, improvisé, après avoir reçu publiquement la prestation de serment des nouveaux impétrants, a procédé au dit armement, genou au sol par l’épée et la collée. Et ce, sous le portait en berne de feu sa majesté la Reine Elisabeth II, le Canada faisant partie des 56 Etats du Commonwealth. Un dîner de gala clôtura cette mémorable journée.
C’est dans la ferme du Chevalier Doug, Maître de Maison, que les Chevaliers de France de la Province de Toronto se sont rassemblés sous la houlette de leur Commandeur Ron en novembre 2018. Il sont célébré l’investiture de nouveaux Postulants au rang d’Ecuyers.
Une ambiance fraternelle chaleureuse, pleine de bonnes résolutions pour la transmission de cette filiation chevaleresque outre Atlantique qui connait un essor toujours croissant. Ils seront présents au chapître prévu en 2020 pour être adoubés comme il se doit en France.
Ils étaient neuf Chevaliers canadiens, comme pour les 9 chevaliers français à l’origine de la fondation de l’Ordre du Temple. Un chiffre de bon augure…
Le 29 juin 2019 s’est tenu le 13e chapitre des Chevaliers de France dans les salons du Castel de Maintenon, en Eure & Loire.
Deux Ecuyers ont été adoubés Chevaliers, selon l’antique usage genou au sol, tandis qu’une Dame de grâce a été reçue comme Dame chevalière, devant une audience fort émue. Il s’agissait de la promotion du Chevalier Jean-Marc Debai qui nous a quittés courant juin. Selon la tradition chevaleresque, un membre de la famille ou un frère chevalier présente l’épée au maître de cérémonie qui la place à côté de l’épée magistrale, dont le fourreau de velours rouge avait été fait par ses soins.
Invité d’honneur, le Grand Maître de l’Ordre de Bailleul venu spécialement d’Allemagne avec son Grand Prieur. Deux dignitaires hautement appréciés, qui avaient bien connu le Chevalier BALSA en son temps (1915-2004) et qui, chaque année, participent aux chapitres annuels des C.F. A l’issue de la cérémonie, chacun entonna « La marche du Chevalier " devenu l’hymne des Chevaliers de France.
Puis, après la traditionnelle photo de tous les chevaliers présents, un vin d’honneur fut servi avant la projection sur grand écran d’un clip d’une vingtaine de minutes intitulé « Messages du Chevalier BALSA et de son successeur ». Un moment fort apprécié résumant les principales citations et aphorismes qui mettent en évidence la grandeur de la Chevalerie contemporaine toujours existante bien que discrète. Une projection qui restera historique, selon les dires de certains, pour la teneur des propos et la qualité de la réalisation.
En soirée, le dîner de gala, très fraternel, à l’issue duquel fut décerné les diplômes aux nouveaux impétrants, ainsi que leur brevet d’armes et leur lettre testimoniale, attestant leur filiation chevaleresque transmise de "Chevalier à Chevalier" selon les rites pré-moyennâgeux depuis la remontée des temps en passant par les princes de Bourbon. Une journée mémorable à proximité du château de la célèbre Madame de Maintenon.
(Voir galerie photos pour ce qui est des adoubements, dîner de gala et remise de diplômes).
2022
14e CHAPITRE DES CHEVALIERS DE FRANCEAU DOMAINE DE NAXHELET (BELGIQUE)
Après trois années de mise en « sommeil » en raison de la tragique pandémie du coronavirus Covid-19, et après le 12e chapitre au domaine de Volkrange (Moselle) en 2018 ainsi que le 13e chapitre au Castel de Maintenon en 2019, le 14e chapitre des Chevaliers de France s’est enfin tenu le 22 octobre 2022 au domaine de Naxhelet à Wanze, en Belgique. Malgré de nombreux désistement occasionnés par la pandémie qui continue de sévir, le changement de date et de lieu peu de temps avant la cérémonie et de surcroît le chaos sur le sol français en raison d’une grève qui engendra une pénurie de carburants dans les stations services, la cérémonie s’est tout de même déroulée dans d’excellentes conditions. Le lieu fut propice et surtout à la hauteur de l’évènement. Un nombre restreint pour la première fois, mais de haute qualité. A cet effet, le Belge David L.V a été adoubé militairement selon les us et coutumes, par l’épée et la colée, genou au sol. Un rituel au cours duquel il fut donné lecture de ses armes figurant sur son blason ainsi que sa devise chevaleresque. A cette occasion, un nouveau "Maître de Maison Belge" fut élevé had hoc par le Commandeur général des Chevaliers de France. Une délégation Allemande de l’Ordre de Bailleul, conduite par son Grand Maître R. Adelsohn Bels et son Grand Prieur s’était déplacée tout spécialement à cet effet.
A l’issue de ladite cérémonie, chacun se leva pour entonner « La marche du Chevalier » devenu l’Hymne des C.F. avant de visionner un court métrage sur les citations du Chevalier André Louis Saumier d’Albis dit BALSA (1915-2004) durant 20 minutes. Un vin d’honneur s’en suivit avant les « agapes » du soir au cours duquel le nouveau Chevalier reçut ses diplomes et documents adéquates : diplôme de Chevalier Milès, brevet d’armes, lettre testimoniale de filiation, règle de vie…
Un souvenir mémorable qui sera à nouveau vécu le 16 septembre 2023 au Castel de Maintenon pour le 15e chapitre d’adoubement laïc. Il s’agira d’une cérémonie plus « étoffée » puisque FRANCO-CANADIENNE.
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2018
12e CHAPITRE D’ADOUBEMENT LAICA VOLKRANGE (LORRAINE)
Chevalerie
Armement
par les Chevaliers de France
Tournoi au Moyen-Âge
La Chevalerie
Armement
par le Chevalier Bayard
La Chevalerie du XXIe siècle
Les Chevaliers de France font partie de cette nouvelle génération de Chevaliers Milès, qui, en ce début de XXIe siècle, mettent leur épée au service du bien afin de préserver les bons usages et de les perpétuer tout en les adaptant à la société moderne. Un bien précieux qu’elle offre notamment à la jeunesse en perte de repères, et ce, dans le respect le plus absolu de la laïcité républicaine. C’est-à-dire, en toute indépendance religieuse ou politique. Seul l’esprit de chevalerie prédomine, que l’homme doit porter en lui. Cette chevalerie contemporaine doit être en harmonie avec son temps et n’être inféodée à aucune obédience, aucun Etat, aucune religion. A l’opposée d’une secte, elle est ouverte à tout ce qui touche l’homme dans sa mansuétude, sa générosité et sa bonté d’être, plutôt que de paraître. Tout homme de bien est à même d’entrer en chevalerie, et devenir ainsi un "maillon" de la grande chaîne qui rassemble des hommes à travers le monde qui combattent les inepties, l’injustice et la précarité. Elle œuvre également pour des œuvres caritatives lorsque cela s’impose comme devoir absolu. Telle est la chevalerie d’aujourd’hui, telle est la chevalerie du 3e millénaire, qui est avant tout une chevalerie dite de pensée. La démocratie permet donc de reprendre à son compte les préceptes d’une chevalerie idéalisée et adaptée à notre temps, un legs spirituel permettant à l’homme contemporain de devenir un peu plus que lui-même. Rien n’empêche donc quiconque de prétendre appartenir à cette lignée s’il en est digne : Nil obstat.
Mode de transmission
Les Chevaliers de France ont pour vocation première de transmettre la chevalerie de "Chevalier à chevalier", selon le mode traditionnel antique, en créant des Chevaliers et Dames. C’est le mode le plus ancien, qui remonte à l’époque pré-moyenâgeuse, lorsque le jeune Ecuyer recevait les armes pour le combat, qu’est aujourd’hui celui de la vie et avec soi-même.
Le 15 septembre 1515, le Roi François 1er lui-même, recevait sa Chevalerie par le Chevalier Pierre de Terrail dit Bayard. C’est dire ce que cela signifiait, même pour les plus hautes autorités d’alors, de recevoir une telle consécration.
Cette transmission perdure dans le temps, même si le Royaume de France est aujourd’hui devenu une République, sous le vocable "Fontaine d’honneur" à laquelle les Chevaliers de France sont très attachés. C’est la seule filiation qu’ils revendiquent !
A titre exceptionnel, des femmes peuvent prétendre être admises es qualité de "Dame de Chevalerie" ou "Dame chevalière", en raison de certains combats qu’elles mènent sur la plan professionnel, humanitaire, social, culturel. Elles sont dès lors reçues selon un rituel différent de celui des hommes mais avec les mêmes prérogatives.
Le Rituel
Il reste inchangé depuis la remontée des temps. Un genou au sol (les deux sont religieux) devant son consécrateur, "armé" ou "adoubé" selon l’antique usage, c’est-à-dire par l’épée et la colée. Ce qui n’a rien à voir avec un titre honorifique ou nobiliaire, officiel ou non, pour service rendu à la nation ou autre. Pour les Chevaliers de France, le consécrateur lève son épée magistrale et prononce ses mots à haute et intelligible voix :
- "Moi, Chevalier X…" (En posant le plat de l’épée sur l’épaule droite de l’impétrant…)
- "En mémoire du Chevalier Balsa et par son épée…" (En posant le plat de son épée sur la tête de l’impétrant…)
- "Je te reçois, te constitue et te proclame Chevalier, pour toujours…" (En posant le plat de l’épée sur l’épaule gauche de l’impétrant…)
Et d’y ajouter : "Sois preux !" (En lui assénant la colée magistrale le poing fermé au bas de la nuque côté gauche, comme le fit le Duc de Bourgogne Girard de Viane (Vienne) à son vassal Emeri de Narbonne au IXe siècle). C’était, dit-on, l’adoubement le plus formel, qui existait bien avant qu’il ne devienne religieux avec l’épée et que les Chevaliers de France ont repris à leur compte.
Pour ce qui est de la Dame, la consécration - généralement réservée aux hommes - s’effectue également avec un genou au sol, l’épée du consécrateur posée à plat sur la tête, après avoir entendue la même formule. Une rose lui est offerte à la place de l’épée, mais elle reçoit la croix de cou et la cape ainsi que ses armoiries, ce qui la place au même niveau que le Chevalier.
Généralement, les rituels d’adoubements s’effectuent dans des lieux historiques tels que : châteaux, manoirs, anciennes commanderies, anciennes abbayes désacralisées, etc.
La Fontaine d’Honneur
La Fontaine d’honneur transmise par les Chevaliers de France remonte à la nuit des temps. Chaque nouveau chevalier en est un "maillon" s’y rattachant, de génération en génération. Ainsi, celle des Chevaliers de France passe par la Noble famille des Bourbons, des Capétiens et des Robertiens…
Chaque Chevalier reçoit, à ce titre, sa lettre testimoniale témoignant de sa filiation, de Chevalier à Chevalier, seule filiation qu’ils reconnaissent, conformément à la tradition.
Pour que l’adoubement soit valide, il faut remplir quatre conditions :
- Que le consécrateur soit lui-même Chevalier et dûment habilité par le Conseil Magistral…
- Que sa "Fontaine d’honneur" soit ininterrompue, pluriséculaire et sans tâche…
- Qu’il soit animé d’un esprit sans faille et d’une profonde volonté de transmettre sa chevalerie…
- Que le contact entre l’impétrant et lui se fasse par l’épée…
C’est la raison pour laquelle on ne peut être adoubé DEUX fois. Il ne faut pas confondre en effet un rituel d’adoubement, qui correspond à un armement, avec un rituel d’admission dans un Ordre. Les deux sont différents par essence. Ainsi, étaient nommés Chevaliers de France autrefois, la corporation de ceux qui dépendaient d’une seigneurie, bien avant la naissance des Ordres militaires et hospitaliers par le Clergé lors des Croisades.
La Règle de vie
La question qui inquiète est souvent posée : "A quoi sert donc aujourd’hui le fait d’être Chevalier ? ". Doit-on répondre "A rien!", si on en croit ceux qui en attendent quelque-chose ? La réponse est simple : "La Chevalerie est une règle de vie", que s’est fixé tout chevalier, librement. C’est un engagement moral avec soi-même.
Voilà pourquoi la Chevalerie actuelle est ouverte aux hommes de bonne volonté, actifs, généreux et humbles, ne cherchant qu’à SERVIR leurs semblables. De tels hommes sont souvent des Chevaliers qui s’ignorent, puisque déjà pourvus de telles qualités sans jamais rien attendre en retour. D’où le parrainage obligatoire d’un Chevalier pour adhérer. Comme le soulignait le Baron Saumier d’Albis (1915-2004) : "En faisant un nouveau Chevalier par l’épée et la colée, on ne fait que confirmer ce qu’il était déjà dans sa vie de profane…". Un Chevaliers de France est donc celui qui croit aux hommes, à l’amour, à la paix, à la liberté, à la justice…
Ainsi, tout Chevaliers de France est tenu d’apprendre la règle de vie qui est également imposée à d’autres Fraternités chevaleresques ou Ordres:
- Tu n’auras de cesse que dans la quête de la lumière…- Tu auras le sens du sacré dans le plus grand esprit de tolérance…- Tu auras le culte de l’honneur mais tu mépriseras les honneurs…- Tu tiendras la Dame en grand respect…- Ta charité sera plus actes que paroles…- Tu seras un instrument de paix, toujours et en tout lieu…- Tu feras de ta Maison et ta table celles de tes Frères…- Tu considèreras le bien de l’homme, ensuite seulement les affaires…- Tu respecteras la vie sous toutes ses formes…
La colée du Duc Girard sur Emeri
Armement par le Roi d’Aragon
La colée des Chevaliers de France
Armement
par le Chevalier Bayard
Tournoi au Moyen-Âge
La colée du Duc Girard sur Emeri
Armement
par les Chevaliers de France
La colée des Chevaliers de France
Armement par le Roi d’Aragon
Croix du Commandeur général
(Celle que portait le Baron d’Albis)
Les Chevaliers de France
Croix de chevalier (en cravate)
C'est le 26 avril 1987 que le Chevalier André Louis Saumier, baron d’Albis, fut élevé Grand Maître de l’Ordre des Chevaliers de France, suite au décès en 1986 du Vicomte Maurice de Tinguy qui en avait la Charge, tout en s’étant mis en sommeil depuis 1982, laissant la responsabilité magistrale par intérim au Chevalier Charles Cotte, alors Lieutenant général. Ce même Vicomte ayant lui-même succédé au Marquis de Sarrieu, qui abdiqua six mois après son élection, après être devenu le successeur du Grand Maître, le Chevalier François d’Aviau, comte de Ternay, descendant de la famille de Simon de Montfort, lequel décéda trois mois après son investiture. Ils avaient fondé un Ordre indépendant, mais qui n’eut pas le succès escompté.
Sous la magistrature du comte de Tinguy, l’Ordre des Chevaliers de France avait une teinte résolument aristocratique qui n’était pas pour plaire à tout le monde. Ancien blessé de guerre en Belgique lorsqu’il était officier de cavalerie, cet homme au caractère bien trempé, restera néanmoins l’exemple vivant de la noblesse et de la chevalerie. Ne voulant pas que celle-ci tombe aux oubliettes, la lumière ne pouvant s’éteindre selon lui, tant qu’il restera des chevaliers debout, il désigna donc le Chevalier Charles Cotte pour assurer l’intérim, lequel voyait dans le lignage deux hommes : d’un côté le chevalier Balsa, grand expert en chevalerie et de l’autre, se profilait à l’horizon le jeune chevalier Roland Jean Maroteaux, le moment venu…
Voici ce qu’il écrivit au Grand Maître de la Fraternité chevaleresque Michaélite le 13 janvier 1987 :
« … Il est bien évident qu’après André Saumier d’Albis, Roland Maroteaux serait un grand maître idéal, mais pour beaucoup plus tard. Encore faut-il qu’il le désire et que l’Ordre lui convienne ! Ce qui est loin d’être une évidence, le connaissant ! Car l’Ordre des Chevaliers de France est devenu, sous la grande maîtrise de ses trois derniers, une association nobiliaire assez fermée. Nul ne peut savoir ce que le futur Grand Maître en fera… ».
C’était en effet bien connaître l’idéal chevaleresque qu’on attribuait a celui qui deviendra le successeur du Chevalier André Saumier d’Albis, dit Balsa.
En 2004, quelques jours avant sa mort, le Baron André Louis Saumier d’Albis, légua à Roland Maroteaux son épée et sa croix de Grand Maître, dans son appartement parisien, sans rituel, en toute simplicité. Il lui fit le signe et l’accolade sans protocole et en prononçant ces simples mots, estimant sans doute qu’il comprendrait : « Je te connais et je sais, pour avoir vu comment tu dirigeais les hommes qui t’entourent dans tes arts martiaux, ce dont tu es capable ! Ce que tu fais est de la vraie chevalerie de terrain. Aussi, je te donne cette croix que j’ai portée avec fierté, non pas pour t’honorer, car je sais que tu es suffisamment honoré comme cela, mais c’est pour ne pas qu’elle tombe et qu’on la piétine… ».
En 2005, un an après le décès de ce noble Chevalier surnommé Balsa, conscient qu’il devenait son héritier spirituel et qu’il partageait ses convictions chevaleresques, Roland Maroteaux et un groupe de chevaliers du Comtadin, rénovent entièrement sa chevalerie et s’opposent définitivement à l’utilisation du mot «Ordre» pour revenir à davantage de modestie. Ils instaurent une nouvelle charte et un rituel réduit à sa plus simple expression, sans en modifier les bases et remplacent la fleur de lys par la rose héraldique. Ainsi donc au départ, les Chevaliers de France n’étaient rattachés qu’à une Commanderie déjà autonome. Aucun enseignement ésotérique ou spirituel, seulement une préparation psychologique avec les futurs impétrants à travers quelques entretiens d’admission avec le Parrain (obligatoirement Chevalier ou Dame).
Organisation
Les Chevaliers de France n’étant pas un Ordre, la hiérarchie se limite comme suit : un Commandeur général, un Prévôt, un Maître de cérémonie, une intendante magistrale, un légat magistral et un assesseur. Ils font partie du Conseil Magistral élu par l’ensemble des Chevaliers tous les trois ans renouvelables. Les Commandeurs de Provinces font partie intégrante du Conseil Magistral. La fonction du Commandeur général est rééligible quant à elle, tous les 9 ans.
Les fonctions
Lorsqu’un chevalier forme trois autres chevaliers, il peut devenir Maître de Maison, dans laquelle il prépare les Postulants à devenir Ecuyers avant leur admission au titre de Chevalier.
Lorsqu’un Chevalier a formé 9 Chevaliers ou qu’il est à l’origine de la fondation de trois Maisons chevaleresques, il peut aspirer au titre de Commandeur Provincial. Il est proposé par l’ensemble des Chevaliers qui dépendent de lui ou par trois Maîtres de Maison, et nommé par le Commandeur général lors d’un chapitre solennel.
Les Parrains préparent chaque impétrant à accéder à la Chevalerie en procédant à des entretiens d’admission comme Postulant, Ecuyer et Chevalier ou Dame, afin de s’assurer si le souhait formulé par le Postulant est conforme à ce que proposent les Chevaliers de France.
Tout Postulant ayant la possibilité de se retirer librement si ses aspirations ne correspondent pas.
Autre particularité des Chevaliers de France : tout Chevalier peut entrer dans un Ordre de son choix selon ses options, pour offrir ses services et dépendre d’une hiérarchie. Un rituel d’admission et de changement de cape est alors prévu à cet effet, d’un commun accord entre les Chevaliers de France et l’Ordre qui reçoit. Un règlement en prévoit les détails.
Insignes
Les Chevaliers de France se reconnaissent par des insignes distinctifs se présentant comme suit :
• Chevalier et DameLa croix de cou hospitalière bleue rehaussée d’une couronne royale Or (qui symbolise que la naissance de la chevalerie s’est effectuée au cours de la Royauté en France) portée en cravate.
• Maître de MaisonUne croix plus grosse Or, portée en sautoir bleu au dessus de la cape blanche lors des cérémonies.
• CommandeurUn grand cordon bleu, porté de droite à gauche sous la veste et croix de cou hospitalière bleue à la rose héraldique centrale.
• Commandeur généralUn grand cordon rouge-grenat, porté de droite à gauche sous la veste et croix de cou Or placée dans un cercle (Keugent) que fut celle de l’ancien grand Maître des Chevaliers de France, le Baron André Saumier d’Albis, qu’il a légué de son vivant à son successeur. Ce titre est le plus élevé.
Blasons
Tout Chevalier ou Dame se doit d’établir les armes de ses armoiries sur un blason. Le blason exprime en effet en des termes convenables les armoiries qui font des marques de famille, de noblesse, de dignités, composées de certaines figures symboliques et des émaux, pour la distinction des personnes.
C’est lors des premières croisades que l’Europe utilise les armoiries pour distinguer ses Chevaliers.
Avant, il existait quelques figures ou symboles sur les drapeaux mais sans plus. Les Romains utilisaient un aigle, les Goths un ours, les Français un lion, les Saxons un cheval, etc.
Le premier sceau que l’on voit apparaître chez les Rois, est la fleur de lys, par Louis le jeune…
L’armorial des Chevaliers de France exprime la volonté de ses adhérents à perpétuer la valeur des armes placées sur un blason, qui s’accompagne d’une devise personnelle.
Maître de maison (en sautoir)
Blasons Simples
Le Chevalier à la Rose
Blasons avec devises
Blasons avec lambrequins
Jean-Baptiste Sornin (1925-1997)
André Saumier (1915-2004)
Paul Neveu (1880 - 1965)
Maître de Maison (en sautoir)
Croix du Commandeur général
(Celle que portait le Baron d’Albis)
Croix de Chevalier en Cravate
Adoubement
Remise de diplôme
Signature du livre d'or
Remise de diplôme
Dîner de Gala
2018
Remise des diplômes de Chevalier au Domaine de Volkrange
2019
ADOUBEMENT LAÏC AU CASTEL DE MAINTENON
Dîner de gala
Remise de
diplôme
Le Commandeur de l'Ontario
2023
Remise de diplômes et dîner de gala fraternel
Au domaine de Maffliers (Val d’Oise – France)
EndFragment
Le château des Fines Roches
2017
Rituel d’adoubement laïc au château de Trafalgar à Witby (Canada)
2022
Remise de diplôme de chevalier et dîner fraternel au domaine
de Naxhelet (Belgique)
Le Chevalier cameraman Pierre
2015
Rituel d’adoubement laïc au château des Fines Roches
à Châteauneuf-du-Pape
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Messages du Chevalier BALSA et de son successeur Réalisation : R.J. Maroteaux – Montage : P. Catusse - Idée originale : M. Desveaud - 20 mn
A PROPOS DE CE CLIPTEMOIGNAGE DU GRAND MAITRE DE L’ORDRE DE BAILLEUL (Allemagne)« Ce clip est un condensé clair et précis de ce que doit être un Chevalier et la Chevalerie d’aujourd’hui. Que d’aucuns ne s’y méprennent, la simplicité et la beauté de ce condensé, magistralement mis en forme et en musique, n’enlèvent rien à l’énorme difficulté de sa réalisation. Voilà probablement la raison pour laquelle jamais rien de semblable ne fut créé en Chevalerie. Si mon Maître à penser de Chevalerie était sans conteste feu le Chevalier BALSA, ce document de référence sur le monde de la Chevalerie sera désormais ce condensé. Jamais, ô grand jamais, n’ais-je rencontré un tel document dont la clarté et la précision n’ont d’égale que sa grandeur et son envergure. C’est un clip qu’on regarderait debout, et à l’ordre ! Il s’agit d’une œuvre de l’esprit historique qui ne sera jamais détrôné. Grâce à ce travail remarquable, la page d’ignorance est définitivement tournée. Un beau travail d’équipe qui revient aux Chevaliers de France. Ce clip mérite d’être diffusé aux quatre coins du monde, afin que tout Chevalier, où qu’il soit sur le globe, s’en inspire, si tel est son élan. Le but d’un phare n’est-il pas d’éclairer l’obscurité ? Que serait-ce pour un monde, s’il revenait à l’obscurité… d’éclairer le phare ? »Robert ADELSOHN BELSEndFragment
Messages du Chevalier BALSA et de son successeur Réalisation : R.J. Maroteaux – Montage : P. Catusse - Idée originale : M. Desveaud - 20 mn
A PROPOS DE CE CLIPTEMOIGNAGE DU GRAND MAITRE DE L’ORDRE DE BAILLEUL (Allemagne)« Ce clip est un condensé clair et précis de ce que doit être un Chevalier et la Chevalerie d’aujourd’hui. Que d’aucuns ne s’y méprennent, la simplicité et la beauté de ce condensé, magistralement mis en forme et en musique, n’enlèvent rien à l’énorme difficulté de sa réalisation. Voilà probablement la raison pour laquelle jamais rien de semblable ne fut créé en Chevalerie. Si mon Maître à penser de Chevalerie était sans conteste feu le Chevalier BALSA, ce document de référence sur le monde de la Chevalerie sera désormais ce condensé. Jamais, ô grand jamais, n’ais-je rencontré un tel document dont la clarté et la précision n’ont d’égale que sa grandeur et son envergure. C’est un clip qu’on regarderait debout, et à l’ordre ! Il s’agit d’une œuvre de l’esprit historique qui ne sera jamais détrôné. Grâce à ce travail remarquable, la page d’ignorance est définitivement tournée. Un beau travail d’équipe qui revient aux Chevaliers de France. Ce clip mérite d’être diffusé aux quatre coins du monde, afin que tout Chevalier, où qu’il soit sur le globe, s’en inspire, si tel est son élan. Le but d’un phare n’est-il pas d’éclairer l’obscurité ? Que serait-ce pour un monde, s’il revenait à l’obscurité… d’éclairer le phare ? »Robert ADELSOHN BELSEndFragment